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TH n°009 L'EUCHARISTIE, CENTRE DE L’HISTOIRE DU SALUT CHEZ SAINT AMBROISE DE MILAN

TH n°009 L\'EUCHARISTIE, CENTRE DE L’HISTOIRE DU SALUT CHEZ SAINT AMBROISE DE MILAN

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Date d'ajout : mardi 06 juin 2017

par B. B.

BULLETIN DE THÉOL. ANC. ET MÉD., X, 1973

Ce sujet a déjà été traité par L. Lavorel dans une thèse dactylographiée et dans plusieurs articles (voir Bull. IX, n° 992; X, n° 849). Mais le point de vue du P. J. est différent. Il veut saisir la pensée de saint Ambroise dans son dynamisme. Il croit en trouver l'origine dans une intuition première, à savoir qu'il ne peut y avoir de parole qu'agissante. De là le premier chapitre sur le pain de la parole et le pain de l'eucharistie. Une autre idée chère au P. J. est que l'eucharistie est le centre de l'histoire du salut. Ici j'avoue que je n'y suis plus du tout. Je ne vois aucun texte de saint Ambroise qui justifie une telle assertion. Bien sûr la Passion est au centre de l'histoire du salut. Mais peut-on transposer à l'eucharistie tout ce qui est dit de la Passion ? Il faut essayer sans doute de comprendre un auteur « de l'intérieur » ; mais on risque parfois de vouloir en savoir plus que lui. Je me demande si saint Ambroise se reconnaîtrait dans cette synthèse. Ce que je regrette, c'est que pas une fois le texte original ne soit cité. Ce n'est pas sans inconvénient. En voici un exemple. Le De sacramentis est cité, p. 96, dans cette traduction : « Chaque fois qu'on offre le sacrifice, on représente la mort du Seigneur, la résurrection du Seigneur, l'ascension du Seigneur, ainsi que la rémission des péchés ». Je ne critique pas la traduction, qui est celle que j'ai donnée moi-même. Mais ma traduction est en regard du texte original, et on peut la discuter. Le P. J. ajoute simplement : « Significetur dans le présent texte relève de I Cor. II, 26, qui se retrouve en d'autres endroits du De sacramentis… Le lecteur doit deviner que « représente » traduit significetur, mais il sera invité à croire que ce verbe traduit exactement le texte de saint Paul, ce qui est inexact. L'allusion à I Cor. ne suffit pas à expliquer le texte. Il est évident qu'Ambroise fait allusion ici au canon de la messe dont l'anamnèse nomme la passion, la résurrection et l'ascension, tandis que la rémission des péchés est mentionnée dans les paroles de l'institution. C'est à partir de là qu'il aurait fallu discuter le sens de significetur, au lieu de partir de ma traduction qui n'est pas la seule possible. Le P. J. consacre une longue note (p. 10-12) aux élucubrations de K. Gamber sur l'origine du De sacramentis. Tout en défendant l'authenticité, le P. J. se montre prudent, et il se défend de vouloir trancher définitivement la question, parce que « c'est un travail pour spécialiste de la critique ». Il me semble qu'il suffit d'un bon sens moyen pour s'apercevoir que Gamber n'en a aucun. Quant aux spécialistes de la critique, ils n'ont aucune envie de perdre leur temps à démonter des argumentations parfaitement farfelues. J'en ai donné quelques exemples dans mes recensions. Mais s'il fallait les passer toutes en revue, on n'en finirait pas, et la vie est brève.


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