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TH n°013 L'ÉGLISE PRIMITIVE FACE AU DIVORCE

TH n°013 L\'ÉGLISE PRIMITIVE FACE AU DIVORCE

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Date d'ajout : mardi 06 juin 2017

par I.H. DALMAIS

REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS, octobre 1972

Sur un sujet qui connaît un regain d'actualité et qui est un point de désaccord entre les Églises chrétiennes - du moins pour ce qui est de tolérer une nouvelle union avant la mort du premier conjoint-, l'auteur a entrepris d'interroger les auteurs d'expression grecque, syriaque ou latine des cinq premiers siècles de notre ère ainsi que les rares documents canoniques susceptibles d'apporter quelque lumière sur l'attitude tenue par les Églises en cette matière. Il s'agit en fait principalement de la manière d'interpréter deux incises propres à l'Évangile de Matthieu (5, 31-32; 19,9) ainsi que quelques textes de saint Paul (en particulier 1 Corinthiens, 7). Après avoir brièvement rappelé l'ensemble des données scripturaires et de l'environnement culturel, H. C. a entrepris d'établir un relevé aussi complet que possible des textes susceptibles de nous informer sur la manière dont ces données ont été interprétées. Cette étude a été organisée dans un cadre à la fois chronologique (anté- et post-nicéens) et surtout géographique, intégrant les documents canoniques. Seul, estime l'auteur en conclusion, l'Ambrosiasler « se prononce explicitement pour le remariage après une séparation motivée par les deux seules causes reconnues, la fornication du conjoint - et dans ce cas les nouvelles noces sont accordées à l'homme seul-, ou son incroyance dans le cas prévu par 1 Cor., 7, 15 - et alors l'autorisation est donnée aux deux sexes » (p. 359). Se séparant des positions tenues par J. Moingt (R.S.R., 1968, p. 337-384) et V. J. Pospishil (Divorce and Remarriage, 1967; tr. fse, 1969) H. C. se refuse à considérer que cette position corresponde à la pratique générale des IIIe Ve siècles. Celle-ci, estime-t-il, était dans son ensemble beaucoup plus rigoriste. Mais il reconnaît qu'au cours des temps des interprétations plus souples des données fondamentales ont pu recevoir droit de cité dans l'Église, en particulier pour ce qui est de la clause d'incroyance (dite : privilège paulin) et que des aménagements nouveaux pourraient aujourd'hui encore être agréés.
Par l'abondance de l'information, la richesse el la précision des analyses, ce travail apporte une contribution de valeur à un point difficile de l'histoire des doctrines chrétiennes.


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