Editions BEAUCHESNE

39.00 €

TH n°017 LA PRIÈRE EUCHARISTIQUE DE L’ÉGLISE DE JÉRUSALEM

TH n°017 LA PRIÈRE EUCHARISTIQUE DE L’ÉGLISE DE JÉRUSALEM

Ajouter au panier

Date d'ajout : mardi 04 juillet 2017

par Henri M. GUINDON

REVUE DE L'UNIVERSITÉ D'OTTAWA, avril 1973

Si le volume précédent de cette même collection étudiait « la doctrine eucharistique chez Philon d'Alexandrie » au sens large d'action de grâces http://www.editions-beauchesne.com/product_info.php?products-
_id=347, l'ouvrage d'André Tarby nous plonge en plein mystère chrétien. Non seulement le mystère eucharistique est-il le plus sublime parce que le Christ y prolonge sa présence réelle au milieu des hommes, mais la prière où il se confectionne est-elle la plus vénérable dans le cas présent parce qu'elle nous vient de Jérusalem, la mère de toutes les Églises ?
Les trois premiers chapitres s'attardent à l'étude du texte traditionnellement mis sous le nom de l'Apôtre Jacques, frère du Seigneur, en ses versions grecque, syriaque, géorgienne, arménienne, éthiopienne et sa structure. Les trois derniers chapitres traitent de la riche théologie qu'il contient.
L'œuvre du Salut est essentiellement trinitaire. « Si elle prend son origine dans l'initiative du Père, elle s'accomplit dans l'œuvre du Christ, mais s'achève dans l'intervention de l'Esprit-Saint » (p. 152). Au centre même de cette histoire est la « rénovation de l'image divine » saccagée par le péché. Dans sa mort et son immolation libre le Christ la répare. Sa mort est comme le creuset de cette « renovatio imaginis » que reprendront les Pères ultérieurs : Origène, Irénée, Athanase, Grégoire de Nyssee. L'auteur n'a pas le temps de développer longuement ce point mais il insiste fort à propos sur ceci que l'économie du Salut ne se termine pas au Christ. Le Christ envoie son Esprit. Pneumatologie chère aux orthodoxes auquel se réfère l'auteur. L'Eucharistie aboutit donc à transformer le chrétien dans l'Esprit-Saint. Elle le divinise en participant à cette chair et ce sang du Christ ressuscité dans la puissance de l'Esprit. « Ceci veut dire que l'Eucharistie offre à l'assemblée des communiants le Christ avec son corps et son sang pneumatiques, c'est-à-dire porteur et source de l'Esprit ; et en conséquence le fruit suprême de la communion n'est rien d'autre que l'irruption de l'Esprit au plus intime des communiants. »
Il ne faut pas manquer aussi de souligner « la vocation doxologique de l'homme et du cosmos ». Ce très riche volume a vraiment exploité ce que contient ce texte ancien.


Donnez votre avis Retour
RECHERCHER DANS LE CATALOGUE BEAUCHESNE

aide


DICTIONNAIRE DE SPIRITUALITÉ
ÉDITION RELIÉE
DS

LE COMPLÉMENT PAPIER INDISPENSABLE DE :

DS
ÉDITION EN LIGNE




EN PRÉPARATION
LA RÉVOLUTION DE L’ÉCRIT. EFFETS ESTHÉTIQUES ET CULTURELS

FOLIES ET RIEN QUE FOLIES

Fascicule I
dans la même collection
Fascicule II Fascicule III Fascicule IVa Fascicule IVb

PENSÉE SYMPHONIQUE

LE POUVOIR AU FÉMININ

JEAN BAUDOIN (CA. 1584-1650) Le moraliste et l’expression emblématique

Écrits sur la religion


L'Education Musicale


SYNTHÈSE DOGMATIQUE

Partager et Faire savoir
Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google Buzz Partager sur Digg