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TH n°104 LE CHRIST DE CYRILLE D'ALEXANDRIE. L'HUMANITÉ, LE SALUT ET LA QUESTION MONOPHYSITE

TH n°104 LE CHRIST DE CYRILLE D\'ALEXANDRIE. L\'HUMANITÉ, LE SALUT ET LA QUESTION MONOPHYSITE

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Date d'ajout : vendredi 22 janvier 2016

par I.-H. DALMAIS

Dans une thèse, soutenue en janvier 1993 à la section des Sciences religieuses de l'École pratique des hautes études. B. Meunier s'était employé à répondre, sur la base de l'ensemble de l'œuvre du docteur alexandrin, à la question toujours vive : Vénéré comme docteur de la foi dans les Églises orthodoxe et catholique, Cyrille d'Alexandrie (c. 375-444) est-il l'ancêtre de la pensée monophysite qui s'est toujours réclamée de lui et qui a fait schisme depuis le concile de Chalcédoine (451) jusqu'à nos jours ? La réponse part de l'étude préalable trop souvent négligée : quelle était l'anthropologie de Cyrille ? Or il est vrai que dans les œuvres. nombreuses et importantes antérieures aux débuts de la controverse monophysite (428) la perspective fondamentale et la préoccupation première est l'histoire du salut sur la base des données scripturaires. Année après année, dans les « Lettres festales » par lesquelles il avait charge d'annoncer la date de Pâques selon le comput astronomique alexandrin, il ne cessait de revenir, sous des formes diverses souvent orientées par l'actualité. à ce qui constitue le cœur de la Foi chrétienne : le salut de l'homme par l'incarnation, la mort et la résurrection du Verbe de Dieu assumant la condition humaine. Ces « résumés de foi » sotériologiques se retrouvent dans tous les écrits à perspectives trinitaires et antiariennes, nourris de citations et de commentaires de l'Écriture et notamment des textes vétérotestamentaires. La méditation revient sans cesse sur la césure que constitue pour l'humanité la chute d'Adam en la diversité de ses aspects et de ses conséquences : transgression et désobéissance, chute et glissement sous l'effet de la tromperie de Satan et de sa victoire détournant l'homme de Dieu pour la communion duquel il avait été créé et se trouvant, de ce fait, privé de l'Esprit qui lui avait été communiqué en sa création. Il fallait donc que cette création fût recommencée, « récapitulée ». C'est pour réaliser cette œuvre de salut, pour que l'homme redevienne participant de la nature divine, en son corps et par le don de l'Esprit, que le Verbe s'est « approprié » la nature humaine en sa propre nature. C'est pourquoi Cyrille fait sienne la formule qu'il croit être celle de son grand prédécesseur et maître, Athanase « unique est la nature incarnée du Verbe de Dieu », car c'est pour que nous soyons divinisés que le Verbe s’est fait homme. Appropriation et participation, tels sont le, deux mots clés de la christologie de Cyrille.


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