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TH n°106 LE VERBE ET LA VOIX. LA MANIFESTATION VOCALE DANS LE CULTE EN FRANCE AU 17ÈME SIÈCLE

TH n°106 LE VERBE ET LA VOIX. LA MANIFESTATION VOCALE DANS LE CULTE EN FRANCE AU 17ÈME SIÈCLE

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Date d'ajout : jeudi 05 novembre 2015

par G. LECLAIR

REVUE : NOUVELLE REVUE THÉOLOGIQUE, avril 2000

Professeur de liturgie et des rites à l'Institut Catholique de Paris, Monique Brulin a bâti sa thèse sur la « manifestation vocale dans le culte au XVIIe s. en France ». Le culte chrétien essaie de concilier parole-intelligence-cœur et la liturgie glorifie Dieu en sanctifiant les hommes dans le Christ, pourvu que les chrétiens harmonisent l'âme avec la voix.
M.B. désire montrer que la voix n'est pas seulement support de sens et transmission de pensée, mais aide encore à prendre part à une expérience de portée théologique. Le XVIIe s. est étudié dans son contexte de restauration catholique après le Concile de Trente, S'appuyant sur l'abondante littérature de l'époque, elle part des pratiques officielles de la liturgie, des rituels, des graduels, etc. Sans prétendre à l'exhaustivité, elle utilise un assez large échantillon de documents, qu'elle cite abondamment, et s'attarde particulièrement à L. Thomassin, P. Nicole et Port-Royal, J.J. Duguet, Mme Guyon, Bossuet, F. Guilloré, Fénelon, J. Hamon, J.L. Le Cerf, G.G. Nivers, P.P. Benoît. À travers eux, elle découvre une forte demande de liberté religieuse intérieure, dont le quiétisme et le goût du silence dans la prière seront des manifestations avec la question de l'oraison mentale et un regain de méfiance augustinienne à l'égard du sensible.
L'intéressent particulièrement le jeu vocal dans le culte, la musique, le pouvoir du chant et le retour du plain-chant avec leurs enjeux théologiques. Souvent elle constate que la pratique a précédé la pensée théologique et permet d'intégrer l'expérience intérieure dans la réflexion théorique.
Sa conclusion affirme qu' « il y a un usage théologal de la voix qui donne au culte chrétien toute sa vérité » et que « le chant joue un rôle à la fois conducteur de l’émotion et régulateur de celle-ci ». Mais trop souvent on s'est méfié du pouvoir de la musique jusqu'à la négliger ou même à la mépriser. Pareille thèse fait progresser dans l'intelligence de la liturgie.


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