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L'ÉVANGILE RETROUVÉ. JÉSUS ET L'ÉVANGILE PRIMITIF

L\'ÉVANGILE RETROUVÉ. JÉSUS ET L\'ÉVANGILE PRIMITIF

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Date d'ajout : vendredi 22 janvier 2016

par C. FOCANT

Spécialiste de la patristique et de l'histoire des dogmes, l'A, a consacré les dernières années de sa vie aux évangiles synoptiques, plus précisément à la recherche de l'évangile primitif qui leur serait sous-jacent. La mort a interrompu ses travaux. Mais son épouse, Jeanne Nautin, avec l'aide de Maurice Combe, a terminé la mise au point du livre sur base des quatre premières parties déjà rédigées, ainsi que des fragments manuscrits de la cinquième partie et des annexes. De la sixième partie n'existe que le plan. Le but est d'appliquer une méthode historique exigeante aux récits évangéliques en vue de déterminer ce qu'on peut savoir d'historiquement vrai sur Jésus. Pour discerner les sources, l'A. examine soigneusement les troubles dans la structure du texte, sans négliger son contenu. Il isole ainsi les parties anciennes des parties nouvelles par le contraste s'exprimant quant à la doctrine exposée, quant aux préoccupations des auteurs, quant au style et au vocabulaire. En appliquant cette méthode, dans une démarche « assez autonome pour n'avoir pas de dette réelle à l'égard de tel ou tel,) (p. XI), l'A. a reconstruit le texte d'un évangile primitif composé en Galilée, en langue grecque, par un auteur disposant d'une source des dits authentiques de Jésus. C'est sur la base non plus des évangiles, mais bien de l'évangile primitif ainsi reconstitué que l'A, entendait ensuite dégager ce qu'il est possible de savoir d'historiquement vrai sur Jésus et sa doctrine, Malheureusement, la cinquième partie, où sont exposés les résultats glanés sous cet angle, reste fort fragmentaire. La reconstitution de l'évangile primitif par l'A. n'est qu'une des multiples hypothèses plus ou moins plausibles à ce sujet. Dès lors se pose la question : est-il de bonne méthode de préférer une source reconstituée hypothétiquement aux sources textuellement attestées pour fonder ses jugements historiques ? S'il y a eu un évangile primitif antérieur à nos évangiles actuels, ne constituait-il pas déjà une mise en récit tout autant qu'eux ? Son antériorité constituerait-elle à elle seule un gage d'historicité ? Par ailleurs, dans la composition d'un récit, tout narrateur développe une intrigue, un projet, dont il est délicat d'analyser les fragments après les avoir séparés, Ne pas en tenir compte expose à une incompréhension de certains passages vus trop exclusivement sous l'angle de la vérification historique et non sous celui de la théologie narrative. Pour donner un simple exemple, dans l'annexe 9, l'A. examine diverses hypothèses sur la finale originale du second évangile. Il est curieux qu'il n'envisage même pas l'hypothèse la plus reçue aujourd'hui parmi les exégètes, et singulièrement parmi ceux qui s'intéressent à l'analyse narrative, à savoir que l'évangile se serait bien terminé à l'origine en 16,8 sur la mention du silence des femmes « car elles avaient peur ». L'ouvrage ne comporte ni bibliographie, ni index.


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