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FRÉDÉRIC OZANAM ET LA CIVILISATION DE L'AMOUR

FRÉDÉRIC OZANAM ET LA CIVILISATION DE L\'AMOUR

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Date d'ajout : vendredi 08 janvier 2016

par NOTES ET DOCUMENTS, 48

Qui connaît Frédéric Ozanam 0813- 1853) ? Ceux qui ont suivi les Journées Mondiales de la Jeunesse à Paris, sous l'égide de Jean-Paul Il, se souviennent peut-être de sa béatification par le Pape le 22 juillet 1997. Durant sa courte vie (il est mort à 40 ans), ce membre laïc de l'Église catholique a fondé avec quelques étudiants de Paris les "Conférences de St Vincent de Paul" aux alentours de 1835, dans ce siècle "vide" pour l'Église qu'a été le XIXe siècle, où les autorités "ultramontaines" étaient plus préoccupées d'assurer leur autorité sur de bases officielles et canoniques qui culminèrent dans la définition de l'infaillibilité pontificale de Vatican 1 en 1870, que de s'occuper de la révolution industrielle qui allait bouleverser la culture mondiale. C'est de ce temps que date la première encyclique sociale de Léon XIII (Rerum novarum) qui comportait l'aveu inexprimé de la perte "de la classe ouvrière". Eh bien, c'est dans ce moment "noir" de la vie de l'Église que ce laïc ardent découvrait le drame qui se préparait et écrivait cette fameuse phrase qu'il était temps que l'Église "passe aux barbares" pour commencer à se renouveler.
Ozanam était un homme "clairvoyant" en avance sur son temps, un prophète, dirions-nous de nos jours, un homme qui a crié dans le désert mais dont nous devrions peut-être relire quelques textes d'actualité, celui-ci par exemple: "La question qui divise les hommes de nos jours n'est plus une question de formes politiques, c'est une question sociale, c'est de savoir qui l'emportera de l'esprit d'égoïsme ou de l'esprit de sacrifice : si la société ne sera qu'une grande exploitation au profit des plus forts, ou une consécration de chacun pour le bien de tous et surtout pour la protection des faibles. Il y a beaucoup d'hommes qui ont trop et qui veulent avoir encore ; il y en a beaucoup plus d'autres qui n'ont pas assez, qui n'ont rien, et cette lutte menace d'être terrible : d'un côté, la puissance de l'or ; de l'autre, la puissance du désespoir. Entre ces armées ennemies, il faudrait nous précipiter, sinon pour empêcher, au moins pour amortir le choc" (p.49).
Ce petit livre, bref mais substantiel, dont Patrick De Laubier, professeur de sociologie à l'Université de Genève, a écrit une excellente préface, nous ouvrira peut-être l'esprit et le cŒur. Nous l'espérons.


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