Préface de François Marty
Table des abréviations
INTRODUCTION
1. La liberté comme clef de voûte
2. Le thème sapientiel de la "rétribution"
3. La façon dont se pose le "problème" de "Dieu" dans la Critique
4. L'eschatologie du souverain bien
5. Une référence globale de la problématique kantienne à la pensée chrétienne
PREMIÈRE PARTIE. LA CONCEPTION KANTIENNE DE LA LOI MORALE ET LES TRACES DE LA BIBLE REPÉRABLES DANS CETTE PROBLÉMATIQUE
CHAPITRE 1: LES CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES DE LA CONCEPTION KANTIENNE DE LA LOI MORALE DANS LA "CRITIQUE"
1. La loi comme "fait de la raison" et le rapport loi et liberté
2. Une loi programme qui place la liberté pratique dans une dynamique de progrès où le temps s' ouvrè à la durée
3. Du refus du bonheur comme mobile premier à sa réintégration dans le souverain bien en passant par le "contentement de la personne"
4. L'impératif de l'autonomie et ses limites: rapports humains où la personne se fait respecter comme fin en soi sans tomber dans la présomption d'une totale indépendance
5. Les lois et la loi: la lettre et l'esprit ; la légalité et la moralité
Conclusion : La loi morale kantienne comme loi de la liberté : loi universelle et impératif d'action dans le monde sensible
CHAPITRE II: REPÉRAGE DES TRACES ET DES RÉFÉRENCES BIBLIQUES DANS LA LOI MORALE KANTIENNE
Première Section. LES PRINCIPALES RÉCURRENCES DANS LES TROIS CRITIQUES DE THÈMES BIBLIQUES CONCERNANT LA LOI MORALE
I. LA SAINTETÉ ET LE RESPECT
1. Le passage clef sur ce thème et son contexte
2. Interprétation de ce passage
3. Les parallèles des autres critiques
II. LE SOUVERAIN BIEN COMME BIEN UNIQUE QUI RÉINTÈGRE EN LUI LES BIENS QU'IL SURPASSE
1. Le souverain bien comme bien unique
2. Le souverain bien et le "contentement de la personne" comme "analogue du bonheur"
3. Quelques connotations bibliques sous-jacentes à la conception kantienne du souverain bien
III. L'IMAGE DU SOUVERAIN BIEN
1. Nécessité d'une image de l'idéal de la raison qui ne tombe pas dans l'écueil de la Tour de Babel du dogmatisme
2. Dans la pratique, fonctionnement dynamique de l'image du souverain bien pour combler le plus possible, progressivement, l'écart entre l'idéal et sa réalisation malgré les résistances
IV. LE RAPPORT LOI ET LIBERTÉ DANS LE CONTEXTE DU RESPECT ET DU DEVOIR
1. Le statut de la loi pour un être "raisonnable créé" qui est "membre législateur" et "sujet" d'un "royaume moral" de liberté dont il n'est pas le "souverain"
2. Application à l'unique commandement de l'amour: l'esprit de la loi de sainteté, la loi d'amour, comme noyau et loi de toutes les lois, garde pour l'homme son aspect d'impératif puisqu'il reste limité à la vertu et que la sainteté demeure le but constant bien qu'inaccessible de ses efforts
3. On rejoint "l'esprit de la loi" lorsque son "joug" est porté dans l'autonomie de la "contrainte interne" pour être libéré de la servitude du "fanatisme moral"
4. Les limites de la pensée kantienne pour sa référence à la Bible à propos du passage progressif et inaccessible de l'unique loi d'amour à l'amour de cette loi
Deuxième Section. LES RÉFÉRENCES BIBLIQUES DANS « LA RELIGION » ET LA LOI MORALE KANTIENNE
I. Le mal radical
II. La sainteté et Ie respect
1. Les hommes sont appelés à rejoindre la sainteté du Père dans un contexte de lutte entre les deux principes
2. Sainteté enclose dans l'idée du devoir dans la mesure où elle révèle l'écart entre ce que commande la sainteté de Dieu et le point où nous en sommes
3. La sainteté de la loi et le dynamisme du progrès dès lors que l'intention qui sous-tend l'acte peut être considérée comme un tout achevé par le scrutateur des cœurs
III. LE SOUVERAIN BIEN COMME BIEN UNIQUE COMME GERME OU GRAINE ET COMME ROYAUME DE DIEU SUR TERRE
IV. L'IMAGE DU ROYAUME DE DIEU
V. LE RAPPORT LOI ET LIBERTÉ DANS LE CONTEXTE DE L'UNIQUE LOI D'AMOUR
Troisième Section. LES ÉLÉMENTS QUI RESSORTENT DE LA BIBLE ANNOTÉE DE KANT POUR LE RAPPORT À LA BIBLE DE SA CONCEPTION DE LA LOI MORALE
1. QUELQUES INDICATIONS A PROPOS DE LA BIBLE DE KANT
2. REPRISES ET OMISSIONS PAR RAPPORT AUX RÉFÉRENCES BIBLIQUES RELEVÉES À PROPOS DE LA CONCEPTION KANTIENNE DE LA LOI MORALE
III. QUELQUES INDICES SUPPLÉMENTAIRES SUR LA CONCEPTION KANTIENNE DE LA LOI MORALE.
Conclusion
DEUXIÈME PARTIE. LE RAPPORT RAISON ET RÉVÉLATION DANS LA CRITIQUE KANTIENNE
Préliminaire : L'AUFKLÄRUNG ET LE PROBLÈME RELIGIEUX
1. Une remise en question des dogmes à partir du problème du péché originel
2. Importance croissante de la religion naturelle
3. De nouveaux rapports entre religion et histoire
INTRODUCTION
I. LES RAPPORTS DE LA MORALE ET DE LA REUGION FONDÉS SUR LA BASE DE L'AUTONOMIE
1. Auto-suffisance d'une morale auto-nome.
2. La morale conduit immanquablement à la religion par la fin que vise la liberté
II. EN FONCI10N DU CARACTÈRE HISTORIQUE DE LA RÉVÉLATION, LA DOUBLE ORIENTATION DE LA PROBLÉMATIQUE KANTIENNE DU RAPPORT RAISON ET RÉVÉLATION: DEUX TENTATIVES COMPLÉMENTAIRES
Le premier cercle
Le deuxième cercle
CHAPITRE 1: RELIGION NATURELLE ET RELIGIONS RÉVÉLÉES
1. Caractéristiques de l'unique religion vraie
2. Deux aspects du rapport religion naturelle - religions révélées
a) Indépendance de la religion naturelle par rapport à la religion révélée
b) Relation d'inclusion partielle de la religion révélée dans la religion naturelle
3. De la distinction religion et foi au concept global de "foi religieuse"
Conclusions
CHAPITRE II : RAPPORTS RAISON - RÉVÉLATION DANS LA RÉALISATION DE LA COMMUNAUTÉ ÉTHIQUE ET DE L'ÉGLISE
1. De la communauté éthique à l'idée de l'Église invisible
2. Le caractère provisoire durable de toute Église visible dans l'histoire
3. L’Église visible comme schème opératoire dans le contexte d'une révélation progressive de la fin donnée en germe
4. Les caractéristiques de l'Église visible vraie
Conclusion
CHAPITRE III : L'ARCHÉTYPE DE L'HUMANITÉ COMME IDÉE ET COMME FAIT
1. Ce n'est d'abord qu'à titre d'idée que l'archétype peut jouer son rôle de modèle d'une humanité agréable à Dieu
2. En quel sens il n'y a pas nécessairement contradiction à reconnaître l'idée de l'humanité agréable à Dieu et son archétype comme un "fait" ?
Conclusion
CHAPITRE IV: LE RAPPORT. RAISON - RÉVÉLATION ET LA CONCEPTION KANTIENNE DE L'INTERPRÉTATION
1. Un exemple d'interprétation morale: l'interprétation du "péché originel" comme "mal radical" dans "La Religion"
a) L'interprétation morale tient compte de l'essentiel de l'Écriture sans prétendre faire un commentaire exégétique
b) L'interprétation morale subordonne la dimension historique de la révélation à l'amélioration morale de l'homme
c) Dans son interprétation du mal radical Kant ne considère plus seulement le fondement de la morale, il tient compte aussi de la nature humaine et de son insertion dans l'histoire
2. Origine et matière du conflit entre la Faculté de théologie et la Faculté de philosophie : un problème d'interprétation de l'Écriture
3. Les quatre principes philosophiques de l'exégèse scripturaire en vue de la solution du conflit
4. Les conclusions de Kant sur le problème de l'interprétation dans "Le Conflit des Facultés"
CONCLUSION DE LA SECONDE PARTIE
I. BILAN DU RAPPORT RAISON ET RÉVÉLATION DANS LA CRITIQUE KANTIENNE
1. Deux points qui séparent Kant de l'Aufklärung pour sa conception de la religion
2. Circularité de la raison et de la révélation dans la problématique kantienne de la religion
3. La conception kantienne des rapports de la religion et de la mystique dans le contexte des "Parerga"
II. LE RAPPORT RAISON ET HISTOIRE SOUS-JACENT AU RAPPORT RAISON ET RÉVÉLATION
III. UN ACCÈS À LA RÉVÉLATION PAR LA PROBLÉMATIQUE DE LA PERSONNE
CONCLUSION GÉNÉRALE
Bibliographie
Index des citations bibliques
Index nominum
Table des matières
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