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BB n°38 LE GOUT DE L'EXCELLENCE

BB n°38 LE GOUT DE L\'EXCELLENCE

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Date d'ajout : jeudi 16 février 2012

par LEXNEWS N�6

LEXNEWS n° 6 - février 2012


L’éducation jésuite a, depuis, longtemps, suscité les passions, soit pour l’exalter, soit au contraire pour la décrier notamment depuis le tournant de la séparation de l’Église et de l’État en France. Le livre de Philippe Rocher, spécialiste de la question, a le grand avantage de dépasser ces querelles souvent stériles et qui se limitent à des a priori venant de personnes extérieures ou au contraire trop impliquées dans ce qu’elles évoquent.
Abordant cette riche thématique avec rigueur et analyse, l’auteur nous propose de commencer la réflexion en partant des bases, c'est-à-dire de la Ratio studiorum, titre abrégé du document définissant les bases mêmes de l’enseignement jésuite (Ratio atque Institutio Studiorum Societatis Iesu) élaboré à la fin du xvie siècle. Messine et Rome (la future Grégorienne) seront des lieux où les bases de cet enseignement se constitueront, enseignement qui saura évoluer au fil des siècles même si de nombreuses critiques regretteront un enseignement trop littéraire. Mais avant tout, c’est de France dont il faut partir, et même plus précisément encore de Paris, comme le rappelle Philippe Rocher. L’éducation jésuite doit en effet son acte de naissance à la France. Ignace de Loyola a déjà rédigé ses fameux Exercices lorsqu’il arrive à Paris pour ses études. La Compagnie naîtra d’un tout petit groupe de compagnons et n’avait pas initialement de prétentions à l’extension qu’elle connaîtra par la suite. C’est dans l’optique de former les nouvelles recrues que les Jésuites vont alors étendre cette fonction pédagogique. Les critères de formation seront, dès le départ, exigeants puisqu’ils reposaient sur la propre expérience des fondateurs. Cette formation devait non seulement bénéficier aux jeunes ayant une vocation au sacerdoce, mais également à tous ceux qui entreraient dans la vie professionnelle active. Dans le même esprit, toutes les couches de la société devaient pouvoir bénéficier de cette éducation fondée sur l’excellence. C’est sur cette base invariable que les différents collèges jésuites se développeront en France durant le xviie et xviiie siècle jusqu’à la date fatidique de 1762, date à laquelle la Compagnie de Jésus sera interdite par le Parlement de Paris. La « Nouvelle Compagnie » renaîtra de ses cendres avec la première Charte et devra continuellement conjuguer le respect des fondamentaux à la base de la Compagnie en même temps qu’accompagner les évolutions des époques traversées. Cette adaptation, parfois subie, d’autre fois souhaitée, a ainsi conduit à de nouvelles missions où s’expriment les qualités et le savoir-faire hérités d’Ignace de Loyola et de ses successeurs. C’est cette très belle aventure qui est retracée et analysée par Philippe Rocher dans cet ouvrage, une aventure ignatienne qui se perpétue encore, faut-il le rappeler, jour après jour, en notre xxie siècle !


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