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N°63 LA PRIMAUTÉ DE L'ÉVÊQUE DE ROME ET L'UNITÉ DE L'ÉGLISE DU CHRIST

N°63 LA PRIMAUTÉ DE L\'ÉVÊQUE DE ROME ET L\'UNITÉ DE L\'ÉGLISE DU CHRIST

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Date d'ajout : samedi 16 juin 2012

par D. Attinger

REVUE : Proche-Orient Chrétien Jérusalem n° 61-2011

L'archevêque de Dijon, qui est aussi membre de la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe, repropose ici, avec quelques mises à jour, son ouvrage de 1978 (Le pape, évêque universel ou premier des évêques ?) précédé de quatre articles ou contributions :
"L'exégèse de Mt 16,18.19 chez Tertullien" (1992), "La primauté de l'Église de Rome aux trois premiers siècles" (I989), "La tradition doctrinale de la primauté de Pierre au premier millénaire" (1996) et "La primauté pétrinienne. Histoire d'une parole" (1999). C'est évidemment dans le cadre des divers dialogues théologiques actuellement en cours que cette initiative trouve sa raison d'être, puisqu'ils portent (ou qu'ils butent) pratiquement tous sur la question de la primauté et de la collégialité (ou synodalité). L'auteur est théologien et canoniste. L'ouvrage de 1978 s'intéressait essentiellement à la définition de la primauté pontificale telle qu'elle a été discutée et s'est finalement exprimée à Vatican I, et montrait comment Vatican II, reprenant des idées émises à Vatican l, mais qui n'avaient pu être promulguées car le concile fut écourté, le complétait. Les articles ajoutés élargissent le champ d'observation, étudiant les origines, à partir de Tertullien (premier exégète connu de Mt 16,18-19), et les premiers développements de cette doctrine. La notion-clef se trouve chez Cyprien, selon lequel :
"Bien qu'il [le Christ] attribue à tous les apôtres un pouvoir égal, cependant il n'institue qu'une seule cathedra, en disposant par son autorité l'origine et le régime de l'unité. Les autres étaient ce qu'était Pierre, mais la primauté est donnée à Pierre seul, pour qu'il soit manifeste qu'il n'y a qu'une Église et une seule chaire" (De unitate Ecclesiae, 4 [PT])
On trouve là le condensé des réflexions proposées par Mgr Minnerath : le pape seul a le pouvoir de juridiction universelle et le charisme de l'infaillibilité, mais le collège épiscopal, uni à son chef, exerce lui aussi, collégialement, ces mêmes prérogatives. La juridiction universelle et l'infaillibilité procèdent d'un seul principe composé de l'un et du tout : l'autorité du pape sur les évêques est réelle, mais non imposée comme de l'extérieur, puisque le pape, bien que son chef suprême, reste partie intégrante du collège épiscopal, et le collège épiscopal ne peut penser autrement que le pape puisqu'il n'est tel que dans son unité avec l'évêque de Rome, évêque de l'Église catholique. Si l'on s'interroge sur le peu d'intérêt manifesté à l'égard de la conception des Églises orientales (chalcédoniennes ou non) sur le sujet, on appréciera en revanche la vaste connaissance des textes fondateurs de la doctrine romaine de la primauté de Pierre et les précieux éclaircissements que cet ouvrage apporte à sa compréhension.


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