Editions BEAUCHESNE

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07- DE LA BRETAGNE À LA SILÉSIE. Mémoires d’exil de Hervé-Julien Le Sage (1791-1800)

07- DE LA BRETAGNE À LA SILÉSIE. Mémoires d’exil de Hervé-Julien Le Sage (1791-1800)

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Date d'ajout : mardi 09 mai 2017

par Norbert CALMELS

ANALECTA PRAEMONSTRATENSIA, LIX, 3-4, 1983

J'ai le plaisir et la fierté de présenter, aux lecteurs des Analecta Praemonstratensia, un livre au titre d'exode paru depuis peu aux éditions Beauchesne, non pas à cause de mon nom mis dans l'Avant-Propos mais parce que cet ouvrage enrichit la collection « Textes, Dossiers, Documents » et qu'il met en relief les aventures d'un chanoine Prémontré pareil à l'ensemble de ses frères et différent de chacun d'eux.
Ce livre est né d'une rencontre. J'ai connu dans ma vie plusieurs historiens qui avaient du flair et leur chance ne m'a jamais surpris. Mon amitié signale l'appartenance de Monsieur Xavier Lavagne d'Ortigue au clan de ces privilégiés tandis que le détail de sa culture le manifeste. Ce n'est pas au hasard des enfilades d'obscurs couloirs d'archives qu'il a été conduit à la découverte des récits turbulents d'un Prémontré breton, en voyages forcés pendant plus de dix ans, traqué par la Révolution Française toujours à ses trousses. La clairvoyance et le tact ont guidé par aptitudes et par intuitions l'annaliste jusqu'à l'évêché de Saint-Brieuc, alors qu'en 1968, il préparait une thèse de doctorat ès-lettres sur « L'Ordre de Prémontré en France dans la seconde moitié du XVIIIème siècle ». Devenu spécialiste de l'histoire de l'Ordre de Saint-Norbert l'érudit Xavier Lavagne d'Ortigue récemment promu, par mérite et par choix, à la direction de la bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence est l'auteur de plusieurs catalogues de bibliothèques qui par leur précision, leurs détails et leur ampleur sont les modèles du genre sous un air de nouveauté.
Le texte qu'il présente et divulgue aujourd'hui sous le titre aux évocations d'un passé restauré : « De la Bretagne à la Silésie, Mémoires d'exil de Hervé-Julien Le Sage (1791-1800) », dénonce une sorte d'audace dont le présentateur use avec talent pour préparer sa thèse d'État. Le présent volume de 436 pages est extrait de sa thèse de troisième cycle.
Des catalogues, un livre de thèse de 436 pages, provoquent rarement la curiosité des lecteurs à moins qu'ils ne soient interessés à faire la synthèse d'une étude précise. Cependant j'ose inviter à la lecture de cet ouvrage. Mieux qu'un livre de légendes et d'aventures le récit des prouesses d'un chanoine régulier, présenté, examiné, détaillé par un éditeur scientifique qui a su respecter le spectacle des exploits du héros et agréger son affection à ce globe-trotter qui n'oublié pas, chemin faisant, qu'il a fait le vœu de stabilité.
Le Sage est né à Uzel, bourg de Saint-Brieuc, le 27 avril 1757, l'année de la mort de Bernard le Bovier de Fontenelle. En ce temps le Roi Louis XV perdait son surnom de Bien-Aimé et d'un coup de canif Robert Damiens attentait à sa vie. Le vénitien Clément XIII allait succéder moins d'un an après au bolonais Benoît XIV. La Révolution Française clignotait à l'horizon. Il entre chez les Prémontrés de Beauport, en Kérity-Paimpol en 1777. Il avait vingt ans. Ses amis lui tournèrent le dos et le traitèrent de fou. Les intimes de la famille pensèrent qu'il était amoureux ; personne n'a jamais connu le secret de sa démarche. Chanoine régulier estimé de ses confrères, protégé par son abbé général, Guillaume Manoury, l'obédience lui confia de lourdes responsabilités délicates dont il s'acquitta avec esprit d'abnégation et de savoir-faire.
En 1783 il est Prieur-Recteur de Boqueho. Fortement remué dans ses sentiments religieux par la Révolution Française, le R.P. Le Sage refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé. A l'obligation qui lui était imposée, il opposa avec vigueur et courage ses vœux de religion. Alors il dût quitter sa Bretagne natale, son Prieuré, son Abbaye à laquelle «il n'avait demandé que le repos et qu'elle lui avait donné le bonheur » ... « Ce monastère qui avait reçu les serments que je fis à la religion : cette antique solitude où coulèrent sans nuages sous le joug du seigneur les belles années de ma jeunesse, et où je me promettois une vieillesse tranquille quand j'aurais acquitté dans l'utile et honorable fonction de pasteur la dette du prêtre et du citoyen » (p. 142) ... Proscrit, persécuté, sa tête mise à prix, le chanoine Le Sage fidèle au maintien de son éclatant refus de prêter serment part pour l'exil sans offusquer ses ouailles, en vrai champion de la liberté. De juillet 1791 à juillet 1802 il ne cesse d'être partout en Europe excepté en France. On l'aperçoit en Angleterre, on le rencontre aux Pays-Bas Autrichiens, on le croise en Allemagne, on le trouve en Suisse alémanique. Son itinéraire est jalonné d'abbayes norbertines dans lesquelles il se réfugie en des étapes plus ou moins longues pour y refaire le plein spirituel. Par goût il en préfère certaines, par besoin il s'attarde chez d'autres. En Belgique, par exemple, Grimbergen et surtout Averbode eurent ses prédilections comme plus tard Rot an der Rot et Schussenried auront ses sympathies. Je le souligne, car le sage ne bégait pas ses critiques. Lorsqu'une abbaye laisse trop de balayures derrières les portes et que les religieux comme les balais ne servent à rien, même pas à désobéir, il s'indigne, ahuri, de ces signes avant-coureurs d'une décadence prochaine. Il s'excite, il s'énerve, et blessé, il effleure la méchanceté et ses phrases font choc. Parfois c'est tout juste si l'animosité du confrère ne saute pas les bornes de la charité. A courir les routes il ne rattrape pas très vite la perfection même s'il continue à y tendre. Fatigué de changer de place il fut enfin, de 1797 à 1802, le Commensal du Père Hermann-Joseph Krusche prévôt mitré des chanoinesses prémontrées de Czarnowanz, abbaye située prés d'Opeln, en Silésie. « Cette maison a le titre d'abbaye. Elle a donc une abbesse. Pardonnez-moi, répond Le Sage, c'est un abbé : oui un homme abbesse de 29 ou 30 religieuses. Ce sultan mitré ... ». Le convive ne craint pas d'appeler le prévôt « Pape des oies » et selon la courbe de ses humeurs, de le traiter de porc. « Celui-ci est bien le moine le plus ignorant et le plus bête que j'ai rencontré dans toute l'Allemagne ... il ne lit jamais, et n'a jamais rien lu. Il croit la Terre Sainte auprès de la France ... et ne conçoit pas que la même lune puisse éclairer les nuits des Silésiens et des Bretons ». On ne se lasse pas de le citer pas plus que le lecteur ne se fatigue à lire son récit.
Lavagne d'Ortigue a placé en tête de l'ouvrage une vie détaillée du religieux de Beauport. Elle nous révèle à travers le cristal de son noviciat la vie canoniale sans brèches de cette âme en proie à l'amour de Dieu et au Salut des hommes. Cette introduction nous apprend que le routier blanc d'habit et de toutes les routes à la poussière blanche dont les abbayes de son ordre étaient ses étapes, tenait son cœur ancré pour toujours à son Beauport breton où à l'âge de vingt ans il avait amarré ses désirs.
Voici qu'il est sur le point de retourner à Saint-Brieuc. Les français devenus de moins en moins ennemis des soutanes et des voiles, les grands carnassiers plus ou moins rassasiés, un Concordat signé par Napoléon, Premier Consul, avec Pie VII et la religion catholique presque officiellement rétablie, Le Sage, par Prague et Francfort-sur-le-Main, gagna Paris et de là, sans trop tarder, il partit pour Saint-Brieuc où il apparut comme un revenant. Nous sommes en 1802. L'année dernière Chateaubriand était rentré en France le mercredi saint avec « Atala » sous le bras. Je le rappelle pour donner raison à Lavagne d'Ortigue quand il écrit que la Partie sur la mer, fait penser à Chateaubriand. L'Abbaye de Beauport est déserte, solitaire dans la solitude, corps sans âme, aucun prémontré ne sera autorisé à ouvrir ses portes. Napoléon se méfiait encore de certains ordres religieux. « Pas de moines ! » insistait-il auprès de ses représentants. Cependant il laisse ressusciter plusieurs ordres et il permet aux séminaires de se rouvrir. « Mon oncle, plaisante Napoléon, en parlant du Cardinal Fesch, qu'on le mette à l'alambic, il en sortira des séminaires : c'est un élément de sa constitution ! » Enfin, Dieu aidant, après quelques temps d'attente forcée propice à la grâce et rassasié des promesses qui lui étaient faites, Le Sage, en 1806, récupère par faveur de son évêque le titre de chanoine. On le dit chanoine titulaire, il pense, lui, chanoine régulier et il le prouve par sa vie de prédicateur itinérant à l'image de Saint Norbert. Pendant prés de trente ans ce religieux séculier met au service de la Bretagne les réalités de l'Évangile et l'infatigable voyageur pousse ses incursions dans les maisons bretonnes où à travers l'intérieur des âmes qui s'ouvrent à son apostolat.
Hervé-Julien Le Sage mourut à Paris dans la nuit du 4 au 5 septembre 1832. Il fut enseveli au cimetière de l'Ouest appelé aujourd'hui cimetière Montparnasse ou ses restes ont disparu, poussière parmi les poussières.
Les manuscrits et les documents du chanoine Le Sage laissent une impression de vitalité historique, théologique et littéraire évidente. Ces principaux écrits se trouvent en sécurité à l'évêché de Saint-Brieuc. Son petit neveu, l'abbé May les confia en 1925 à Monseigneur Serrand, l'évêque du diocèse. L'élan des critiques, les relans des blâmes, les excès de sa franchise, effrayèrent les vertus de sa Grandeur qui enferma l'offrande du neveu non pas dans l'enfer de la bibliothèque mais dans le purgatoire avec l'interdiction de l'en sortir. Au bout de quelques années les épieurs de l'histoire pénétrèrent, en 1951, dans la ténébreuse fournaise avec la bénédiction de Monseigneur Kervéadou. Parmi ces œuvres se distinguent deux volumes aux dimensions modestes avec prés de six cents pages de textes écrits à la main d'une écriture élégante et appliquée. Ce sont des « Lettres d'Érasme à Eusébie, ou mémoires et voyages d'un religieux curé françois, adressés à une religieuse allemande de son ordre ». Érasme cache l'auteur, Eusébie voile la sœur Marie-Electa Reyberger. Exilés tous les deux, lui de l'abbaye de Beauport, elle de l'abbaye de Doxany prés de Prague. Transplantés à l'abbaye de Czarnowanz, le chanoine racontait le récit de ses aventures qu'il avait déjà amorcé par écrit alors qu'il était précepteur à Sienno dans le Palatinat de s’endormir, après un premier séjour chez les religieuses prémontrées. « Le récit moitié sérieux, moitié plaisant ... qui vous a fait, dites-vous, déjà bien des fois rire et pleurer ... ». Le Sage finit par céder aux instances limpides de la chanoinesse. Et sous forme de lettres il lui écrit, à l'aide de notes prises en chemin, le journal de route. En ce temps, sans doute en souvenir des « Lettres Persanes » de Montesquieu, la mode est d'envoyer aux amis les impressions d'un voyage où on fait entrer: des réflexions religieuses, politiques, satiriques; les observations particulières sur les mœurs d'un pays, sur les coutumes, les routines, les débats, la renommée, la grandeur. Les Lettres édifiantes et curieuses des jésuites missionnaires de ce siècle sont des modèles du genre. Le style des lettres de Le Sage chevauche entre « l'Esprit des Lois », « les Lettres Persanes » et « l'Encyclopédie ». Elles contiennent des pages qui alimentent l'âme. Certains paragraphes, au-dessus des passages nuageux, font des arcs-en-ciel. D'autres montrent une ironie acérée qui fait recette. Dans plusieurs lettres les renseignements, les observations semblent le mettre à l'aise pour affirmer avec des formules quelque peu frivoles le manque de discipline, de piété, de vie intérieure chez les confrères qui lui ont réservé l'hospitalité. Rencontrer des frères ce n'est pas d'abord trouver leurs défauts. Le Prémontré présente ses idées avec beaucoup d'esprit dans une langue facile et une verve alerte et savoureuse. Il ne voit pas tout mais ce qu'il voit il le note au jour le jour et de ce qu'il ne voit pas il devine l'essentiel. Trop souvent mordant, âpre et plein de fiel, il prend plaisir à surprendre, à indiquer les travers, à grouper les manies des personnes qu'il a côtoyées. Témoin oculaire de la vie des Prémontrés en Europe, Le Sage nous fait connaître la vitalité de l'Ordre à la fin du siècle des lumières avec, ça et là, toutes fraîches et très franches, des saillies intéressantes et instructives. Il raconte simplement. Si l'odeur de son vitriol était moins capiteuse on pourrait en certains passages saisir la bonne odeur d'une page de Fénelon ou de Buffon qu'il admire. Tout exilé vit renfermé en lui-même avec ses souvenirs de toutes sortes alors il ne faut pas trop s'étonner si l'humeur bonne ou mauvaise aiguise l'humour de notre solitaire. Chaque lettre plus ou moins bien sarclée des expressions caustiques, railleuses et incisives, nous apprend quelque chose d'intéressant. Je signale, au hasard, les portraits du Père Kips, religieux de Grimbergen (p. 119) et celui du jésuite belge Feller (p. 133-134). Plus loin (p. 394-395) il faut lire l'arrivée de Le Sage chez un riche chanoine de Cracovie, le soir de tous les saints. Mais sans doute, je l'ai déjà souligné, la page la plus merveilleuse au point de vue style, à laquelle il faut décerner une louange spéciale parce qu'elle empoigne l’imagination c'est la lettre vingt-huitiéme « Partie sur la mer ». S'il n'est pas un auteur hors série, ce chanoine breton reste dans la galerie des religieux de cette époque un écrivain qui fait belle figure à côté du prémontré suisse, écrivain ascétique, Benoît Mezler de l'Abbaye de Schussenried, du lorrain Denis Albrecht O. Praem., Prieur de Sainte Odile, du pére Charles Hugo célèbre annaliste et historien de l'Ordre dont Victor Hugo, son parent fait mémoire dans ses souvenirs. Les lettres sont une œuvre d'érudition dans un style personnel au goût d'artiste qui présentent aux lecteurs, quel qu'il soit, la figure d'un prémontré original à l'esprit le plus libre et d'une foi incontestable.
Le Sage représente par sa formation et ses informations les prêtres et les religieux de la fin du siècle de la philosophie, de la science et de la révolution. « Je suis religieux, écrit-il dans sa première lettre à la sœur Marie-Electa Reyberger, et j'ai le courage de déclarer à mes contemporains dans la derniére année du XVIIIème siècle que j'aime tendrement un état qui, depuis plus de vingt ans que je l'embrassai, ne me fit jamais acheter d'une seule heure de chagrin, le bonheur constant que j'y trouvai dans la pratique des devoirs auxquels il engage ». (p. 60) S'il lui arrive de faire des pas de clerc entre les délais de Dieu, rien ne le fait démordre de sa profession religieuse et indigné de la Révolution, il refuse, avec majesté, de se laisser « déprêtriser ». Quand bien même il ait eu « de mauvais quarts d'heure à tordre » il préfère garder ses vœux à Dieu que de prêter un serment solennel à Cæsar ». « Je ne peux jurer une constitution qui me semble franchir les bornes posées par Dieu lui-même et confondre ce qu'il a séparé ». (p. 423). C’est un homme de Dieu qui se souvient avec goût et persévérance des grâces du ciel et dont la volonté reste délicieusement enchaînée à son baptême.
Lui, comme ses devanciers, à l'exemple des apôtres, il a tout abandonné dans l'ardeur de sa jeunesse pour suivre le Christ en désapprenant pas à pas la course au plaisirs du monde et en apprenant jour après jour à mettre ses pas sur les pas de Saint Norbert.
Le Sage en bon maître des novices qu'il fut à Beauport nous indique toute une série de moyens, étayés pas des procédés d'antan et de toujours. Certes il y a les trois vœux, le prémontré n’en donne que deux, mais, pour lui, le troisième est dans les deux. De même que ce chanoine ne mentionne pas l'office divin. L'office au chœur, prière officielle de l'Église, est pour lui une prière canoniale qu'il désire simple et sans surcharges, nette comme un pater. Ce chanoine met son orgueil à psalmodier, à chanter mais il critique les prières trop longues : « la longue psalmodie et les interminables prières vocales usitées chez la plupart des religieux, même parmi ceux destinés au ministère de l'église. Ces prolixes offices datent d'époques qui ne furent pas à beaucoup prés, des temps de goût et de lumières ». (p  164)
Mais je dois me borner. Je le cite encore : « Pour ce qui concerne le contenu de cet ouvrage, je n'ai qu'un mot à répondre à ceux qui sont curieux de le savoir, c'est de le lire ». (p. 52-53)
A donner ce livre à lire je ferais un choix. Aux religieux anciens qui aiment à évoquer les lueurs du passé et à mettre sur le boisseau les ténèbres du présent, j'interdirais la lecture de cet ouvrage. A ceux qui sont entre deux âges, le moyen et le troisième, j'en permettrais la lecture seulement le dimanche soir ou les jours de fête, comme dessert intellectuel. Avant de l'offrir aux profès temporaires je le commenterais pour éviter leur surprise. Quant aux postulants et aux novices je conseillerais, sans hésiter, cet admirable échantillon de récits norbertins où la fidélité l'emporte sur les vicissitudes, en leur suggérant, de le ranger parmi leurs livres de chevet.


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