Editions BEAUCHESNE

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05. LE MODERNISME

05. LE MODERNISME

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Date d'ajout : mardi 18 juillet 2017

par J.L. D.

BIBLIOGRAPHIE DE LA PHILOSOPHIE, 1981,

Ce recueil d'études a « l'ambition d'ouvrir une question », « une question de philosophie ». En effet, l'encyclique Pascendi, qui condamna le modernisme, était lourde de présupposés philosophiques. Aussi P. Colin prend-iL « la question du kantisme comme fil conducteur pour l'étude de la crise moderniste », montrant le caractère plus ou moins « imaginaire » du kantisme imputé par le document romain. La position de celui-ci procède d'un refus délibéré du kantisme. Le Vatican poursuit comme moderniste tout ce en quoi il trouve des traces de protestantisme libéral. Suivre le fil conducteur du kantisme, c'est surtout repérer chez les censeurs le manque d'une critique de la méthode historique. La question de fond de la crise moderniste est bien celle-ci : comment concilier l'autorité dogmatique d'une part, et l'autonomie de la pensée, caractéristique de l'esprit moderne ? Comme l'écrivait Edouard Le Roy, « le grand désaccord entre les scolastiques et nous porte sur la notion même de vérité ». D'où l'étude de J. Houssaye sur « le problème religieux dans la philosophie d'E. Le Roy », qui conclut que le philosophe mathématicien « semble aussi éloigné des modernistes que des théologiens classiques ». Spécifiant la pensé de Le Roy à propos du « dogme de la résurrection et (du) concept de matière » ", S. Breton conclut : « s'il n'a point connu, en sa lettre néo-platonicienne, l'austérité de la théologie négative, il reste, somme toute, en dépit d'un langage parfois défectueux, fidèle à sa désertique rigueur ». Deux articles, ceux de X. Tilliette (la controverse christologique) et de J. Greisch (les aspects herméneutiques de la crise) sont consacrés à Blondel. Le 1er souligne, chez l'auteur d'Histoire et dogme, « son sens ecclésial de la Tradition et son mysticisme ». Bref, ce n’est pas uniquement par L’Action que Blondel a été un précurseur. La controverse avec Loisy montre que la crise moderniste est fondamentalement une crise herméneutique ; mais l’entrée en lice de Blondel est bien une intervention philosophique : il y va du statut du « philosophe croyant ». L'ouvrage culmine avec l'étude de D. Dubarle, « Modernisme et expérience religieuse ». Ne cachant pas qu'il préfère Hegel à Kant, s. Augustin à s. Thomas, l'A. part cependant de la théorie kantienne de l'expérience et la pousse jusqu'à ses limites, au point de la faire éclater. En même temps, il rend justice au thomisme compréhensif du P. Gardeil dont trois ouvrages analysés fournissent un exemple de « traitement théologique », avant de terminer sur « une mise de fonds personnelle » fondée sur s. Jean et s. Paul.


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