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06. L'ÉGLISE CATHOLIQUE EN CHINE AU XXe SIÈCLE

06. L\'ÉGLISE CATHOLIQUE EN CHINE AU XXe SIÈCLE

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Date d'ajout : lundi 07 décembre 2015

par Bernard STROH

REVUE : MONDES ET CULTURES, T. LVII-LVIII

En effectuant des recherches sur le Père Vincent Lebbe, artisan d'une Église authentiquement chinoise, l'auteur s'est senti obligé de replacer l'œuvre de ce missionnaire dans le cadre de l'évolution du catholicisme en Chine en remontant avant le XIXe siècle. Le manque de monographies et d'études du genre de celle de J. P. Wiest, Mary Knoll in China, a limité le travail mais en fait un livre accessible à tout honnête homme. Les notes et la bibliographie "sommaires" in fine permettent d'aller plus loin si on le désire.
Rappelons rapidement que ce fut d'abord "le patronat" des missions par les Portugais basés à Macao, puis au XVIIe siècle leur reprise progressive par la Congrégation de la Propagande de la Foi qui répartit les provinces chinoises entre les diverses sociétés missionnaires. Une carte vers 1950 montre l'aboutissement de cette politique. La prépondérance des prêtres français amène le gouvernement français à s'instaurer protecteur de missions catholiques, attitude que la République anticléricale sur le territoire métropolitain conservera longtemps.
L'encyclique Maximum illud de Benoît XV en 1919 marque un tournant dans la façon de traiter les relations avec la culture chinoise. Elle est complétée par l'envoi d'un délégué apostolique, Mgr Costantini, qui n'avait aucune attache préalable avec la Chine. Outre la nomination d'évêques chinois, le Concile de Shanghai met fin à la querelle des rites qui dure depuis le XVIIIe siècle, reconnaissant, dans Confucius et Mencius en particulier, des valeurs recommandables pour un catholique,
A partir de 1934, la guerre avec le Japon exaspère les nationalismes. Comme au Japon, l'Église doit faire preuve de prudence et de réserve. Le dernier chapitre avec l'arrivée des communistes marque la fin des missions et l'essai d'une Église "patriotique". Même après Mao, le gouvernement ne cède pas sur l'allégeance des catholiques à un gouvernement étranger, les non-catholiques sont admis seuls au titre de chrétiens. L'attitude de Rome est de sauver ce qui peut être sauvé. Mais le livre se termine sur l'espoir d'une libération.
Dans la recherche d'une éthique nécessaire à la vie sociale, le bouddhisme et le confucianisme sont remis à l'honneur. Cette tolérance s'étendra-t-elle à des religions considérées comme étrangères au sens d'occidentales ? Pourtant Jésus, comme Bouddha ou Mahomet, est un Asiatique… Rome parviendra-t-il à le faire admettre ?
Il est toujours enrichissant de suivre l'évolution de la Chine à travers un point de vue particulier, l'action séculaire et patiente du Vatican, en face successivement aux divers empereurs, puis à la République chinoise et enfin au socialisme scientifique appliqué par moment dans toute sa rigueur.


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