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TH n°106 LE VERBE ET LA VOIX. LA MANIFESTATION VOCALE DANS LE CULTE EN FRANCE AU 17ÈME SIÈCLE

TH n°106 LE VERBE ET LA VOIX. LA MANIFESTATION VOCALE DANS LE CULTE EN FRANCE AU 17ÈME SIÈCLE

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Date d'ajout : jeudi 05 novembre 2015

par Philippe ZWANG

Comment célébrer le Mystère et vivre sa foi catholique par la prière, orale, mentale ou chantée ? C'est le sujet de thèse de doctorat soutenue par M. Br. à l'Institut catholique de Paris, sous la direction du prof. JeanYves Hamelin ; cet ouvrage en est la version publiée. En prenant comme exemple la France dans la seconde moitié du 17e s. et du début du 18e s., époque de réformes religieuses, d'évolution des mœurs et de développement d'une nouvelle culture humaniste, l'A. cherche à vérifier sa problématique : la voix, support de la connaissance de la Parole, fait prendre part à une expérience qui est dans le présent mais avec des résonances dans le passé et dans l'avenir; d'où une pertinence théologique. L'ouvrage comprend deux parties : d'une part, une éthologie historique et culturelle de la voix ; d'autre part, les enjeux théologiques pour l'acte de foi. Partant des textes conciliaires de Trente et des catéchismes publiés en France à la fin du 17e s., l'A. dégage la théologie de la prière et s'appuie également sur les traités de Thomassin, Nicole ou Bossuet. Chemin faisant, elle expose l'ambiguïté des rapports entre la manifestation extérieure de la foi et la vie intérieure de la foi. D'où les incursions dans le quiétisme et ses critiques, mais aussi dans la sensibilité « baroque » qui s'exprime, par ex., par les « ô de l'Avent ». La musique vient enfin, presque en supplément, mais, en cette époque augustinienne, elle est bien limitée : mélodies syllabiques, pas de dissonances, des modes simples, une participation réduite des femmes, un retour vers le plain-chant. Car il faut se méfier du plaisir de l'oreille et ne pas se laisser distraire. De là, les médiocres productions de musiciens non moins médiocres, comme Guillaume-Gabriel Nivers ou Sébastien de Brossard. Quant à André Campra, il compte dans l'histoire de la musique pour ses partitions profanes. Tout cela rejoint la méfiance des réformés : pour Calvin, l'orgue était « une cornemuse du diable », mais les luthériens nous ont laissé de grands chefs-d'œuvre, même si les contemporains leipzicois et piétistes de Bach, bien qu'incapables d'apprécier ses sublimes cantates, trouvaient sa musique « trop théâtrale ». Un ouvrage bien documenté, appuyé sur une réflexion pertinente à partir d'une excellente bibliographie.


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