Editions BEAUCHESNE

77.00 €

LES 43 CHANTS DE MARTIN LUTHER

LES 43 CHANTS DE MARTIN LUTHER

Ajouter au panier

Date d'ajout : samedi 03 janvier 2015

par Jacques VIRET

REVUE : POSITIONS LUTHÉRIENNES JANVIER-MARS 2014


Yves Kéler, pasteur retraité alsacien, s'est fait connaître dans le domaine de l 'hymnologie protestante, en particulier par son excellent et riche site Internet www.chants-protestants.com. L'imposant ouvrage sur les chants de Luther qu'il publie chez Beauchesne, dans une collection dirigée par Édith Weber, relève conjointement de l’hymnologie, de la théologie, de la musicologie, en alliant science, pastorale et pratique musicale.
Il traite des quarante-trois chants attribués au réformateur, mais ne se veut point une édition de ce corpus : le lecteur n'a pas accès à celui-ci sous sa forme originelle, ni en fac-similé (sauf quelques notes dans une illustration à la page 419, les facsimilés des premiers recueils luthériens sont indiqués en bibliographie), ni en édition diplomatique. L'auteur a eu pour judicieux dessein de mettre à la disposition du public francophone - pasteurs, musiciens, fidèles - ce trésor spirituel et musical, en lui permettant de se l'approprier au mieux. Si l'on excepte l'édition des œuvres complètes, jamais encore n'avaient été réunis flans leur intégralité tous les chants de Luther. Le professeur Edith Weber, spécialiste en hymnologie protestante, a rédigé un avant-propos.
Deux sections principales sont indiquées par le titre général.
La première, la plus longue (p. 1-326), fournit une abondance d'informations. L'essentiel de cette section est constitué par les quatrième et cinquième chapitres (p. 65-323). Chaque chant y donne lieu à un dossier souvent copieux : références aux sources des textes et mélodies, aux sources scripturaires des textes, aux recueils postérieurs à Luther ; commentaire historique, textuel, théologique, musical ; paroles intégralement reproduites selon l'original allemand ou latin et selon la traduction réalisée (presque toujours) par Yves Kéler ; brèves prières rédigées par Luther en annexe aux cantiques.
La seconde section (p. 327-451) rassemble les chants eux-mêmes avec paroles françaises : neuf chants liturgiques en mélodie seule (cf. quatrième chapitre), et trente-quatre cantiques (cf. cinquième chapitre), répartis selon l'ordre de l'année liturgique et pourvus d'une harmonisation par le pasteur Danielle Guerrier Kœgler, chargée de mission au service musical de l'UEPAL, Strasbourg; harmonisations ·reprises, en partie du livre d'orgue pour le Recueil de cantiques de l'Eglise de la Confession d'Augsbourg en Alsace et en Lorraine (Strasbourg, 1952).
Pour constituer cette collection de chants, le Réformateur ci remanié textes et mélodies, et non créé de toutes pièces comme l'ont fait les auteurs du psautier calviniste. Il ne faut donc pas se laisser abuser par l'expression « chants de Luther ». Ce dernier a puisé _jans l'hymnodie latine et les Leisen allemandes du bas Moyen Age, ainsi dénommées parce que leurs strophes se terminent par le refrain Kyrieleis ; tels le cantique de Noël Gelobet seist du, celui de Pâques Christ ist erstanden et celui de Pentecôte Nun bitten wir (nOS 12, 17, 21). On regrette de ne point trouver ici avec sa mélodie primitive la seule - probablement - composition originale de Luther, le fameux Ein' feste Burg, « C'est un rempart» (n° 28) : ne figure que la réfection simplifiée de 1738, chantée habituellement et citée par les compositeurs. Pourquoi ne pas avoir reproduit la mélodie primitive comme n° 28, et sa variante postérieure comme n° 28 bis?
Il convient de saluer le magnifique travail accompli par le pasteur Kéler pour offrir des traductions optimales, rimées, sans doute les meilleures possibles. Non des traductions à proprement parler mais des « paraphrases » répondant scrupuleusement, pour un public d'aujourd'hui, aux intentions et aux conceptions de Luther. L'auteur explique (p. 10-12) ce qu'est, dans ce contexte et conformément aux usages du XVIe siècle, une paraphrase : ni une traduction littérale, ni une adaptation plus ou moins libre, mais une restitution du sens, aussi fidèle que possible à l'original. Il a consulté les traductions figurant dans les recueils francophones, et y a décelé des défauts qu'il s'est efforcé d'éviter : liberté excessive ou inexactitudes par rapport au texte original, gaucheries d'expression, tournures trop compliquées, adéquation prosodique défectueuse à la mélodie. En quelques cas, toutefois, Yves Kéler a repris des versions d'autres traducteurs, lorsqu'il les a jugées pleinement satisfaisantes.
À vrai dire, les données ponctuelles sont, dans cette première section, un peu les arbres qui cachent la forêt. Même sur les sources on reste sur sa faim : on cherche en vain un descriptif précis des recueils parus du vivant du réformateur; cela eût été plus opportun que les relevés des recueils francophones contenant quelques-uns ou beaucoup de ces chants (aucun ne les réunit tous). Et l'on n'apprend rien sur la relation personnelle de Luther avec la musique dont il était, contrairement à Calvin, un grand amateur : il chantait avec une voix de ténor ou contreténor, jouait du luth, savait lire et écrire les partitions, admirait la polyphonie savante de Josquin des Prés et de ses émules, considérait la musique comme « un des meilleurs, un des plus magnifiques dons de Dieu » (Propos de table). Les intéressés pourront se reporter au livre d'Hubert Guicharousse, Les Musiques de Luther (Genève, Labor et Fides, 1995), omis dans la bibliographie. Celui d'Édith Weber, La Musique protestante en langue allemande (Paris, Champion, 1980), reste aussi très utile. À la bibliographie on ajoutera en outre le supplément édité par Markus Jenny à la Weimarer Ausgabe : Luthers geistliche Lieder und Kirchengesiinge, vollstiindige Neuedition (Cologne et Vienne, 1985), ainsi que le troisième tome (1870) de l'ouvrage ancien de Philipp Wackernagel Das deutsche Kirchenlied.
Rien n'est dit non plus sur les pratiques liturgico-musicales, d'où certaines incertitudes terminologiques. Dans l'Homiliaire de Carême de 1525, Luther se réfère aux fameux et énigmatiques passages pauliniens, qui ont fait couler beaucoup d'encre, d'Éphésiens 5 : 19 et Colossiens 3: 16 mentionnant les « psaumes, hymnes et chants inspirés, ôdaï pneumatikaï ». Les hymnes) pense-t-il, sont les cantica des deux Testaments, tels dans l'Evangile le cantique de Marie, Magnificat, et celui de Zacharie, Benedictus (Luc, chapitre 1). Quant aux ôdaï pneuma tikaï, ce sont selon lui les chants non bibliques telles ses propres adaptations, que nous appelons « cantiques » ou « choraIs » (l'Apôtre avait sans doute en vue quelque chose de moins rationnel - des glossolalies ou vocalises improvisées, prototypes des jubili alléluiatiques du répertoire grégorien ? - car en 1 Corinthiens 14: 14-15, en décrivant les dons de l'Esprit, charismes, il oppose, y compris pour le chant, l'esprit, pneuma, et l'intelligence, noûs). Les ôdaï pneumatikaï, littéralement traduits, deviennent les geistliche Lieder luthériens, « chants spirituels », autrement dit les « chorals », « cantiques » de la présente édition. Yves Kéler n'emploie pas le terme « choral », sauf à la page 325 : Luther « est l'initiateur principal du type de chant appelé le "choral", qualifié à juste titre de luthérien ». En réalité, ce type existait avant lui, dans le fonds paraliturgique riche et méconnu de l'hymodie latine, des cantiones latines (ou quelquefois bilingues, comme l'In dulci jubilo de Noël, intégré au fonds luthérien dès 1533) et des Leisen allemandes.
L'auteur, pour sa part, distingue - sans s'en expliquer - les « chants liturgiques» (nos 1-9) et les « cantiques » (nos 10-43). Cette dichotomie, aujourd'hui coutumière, est très nette quant à la nature des chants, à leur origine et à leur notation, mais étrangère à la terminologie ancienne. Le lecteur se demandera alors si les cantiques n'appartiennent point à la liturgie, et pourquoi ils sont ici en notation moderne, ont un signe de mesure et une harmonisation alors que les chants liturgiques, notés en noires carrées, n'ont ni l'un ni l'autre. La distinction en cause recoupe celle, datant du XIIIe siècle, entre la musica plana monodique, en rythme non mesuré - planus cantus, plain-chant -, et la musica mensurata polyphonique. En Allemagne luthérienne, elle se reflète dans la séparation entre le chœur de garçons, Knabenchor, qui chante à l'unisson à la façon du plain-chant, choraliter, et le chœur polyphonique, Figuralchor, chantantfiguraliter. Il s'agit de chœurs scolaires, car c'est à l'école qu'on enseigne et apprend, en même temps que la musique, le nouveau répertoire. Grâce aux écoliers, celui-ci pénètre à l'intérieur des foyers, et avec lui la doctrine à travers les paroles chantées : la triade Église-chant-école est un aspect très caractéristique de la société convertie à la nouvelle religion.
En terminologie allemande ancienne, le « choral » désigne avant tout le plain-chant monodique, gregorianischer Choral ; mais il commence aussi à s'appliquer aux cantiques, geistliche Lieder exécutés par un chœur, acception qui se généralisera ensuite. Les neuf « chants liturgiques » choraliter de Luther réunissent les cinq composantes du Kyriale (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei), le Te Deum, deux litanies et une prière.

La liturgie, qu'est-elle essentiellement ? Nous répondrons : la parole chantée, car le chant ajoute aux mots une dimension autre que celle de l'intelligence rationnelle, la dimension du supra-rationnel, de la sensibilité, de l'ineffable. Et il y a chant et chant, avec prédominance tantôt de la parole, tantôt de la mélodie. Jusqu'au concile Vatican II, l'Eglise latine ne dissociait pas chant et liturgie : le chant (grégorien) était une composante intrinsèque du rituel. Pour les Réformateurs, les cantiques, Lieder luthériens et psaumes calvinistes, ont une existence indépendante des offices publics ; ils se destinent aux fidèles qui peuvent les chanter lors du culte privé, familial. À ce titre, comme par leur nature - une mélodie très simple et un poème strophique, à la manière d'une chanson populaire -, les cantiques et psaumes protestants sont les équivalents des hymnes latines. D'ailleurs, Luther en a adapté quelques-unes, chantées depuis de nombreux siècles. Cependant les hymnes ne se sont immiscées dans la liturgie latine que comme des corps étrangers : saint Benoît les a admises dans les offices réguliers pour que les moines puissent continuer à y chanter des mélodies qui leur étaient familières. La messe les a toujours écartées, par refus d'y introduire des textes non bibliques. Les cantiques et psaumes, eux, sont un constituant essentiel de la liturgie réformée, parce que les fidèles prennent à celle-ci une part active; au XVIe siècle ce n'était plus le cas depuis très longtemps dans la liturgie latine, hormis, ça et là, par quelque Leise ou autre chant paraliturgique. Second pilier de la liturgie réformée, la prédication ou homélie est elle aussi un élément adventice du rituel latin : parenthèse didactique, unique intrusion de la parole ordinaire dans un cérémonial entièrement chanté par ailleurs. Une homélie n'est pas mentionnée par l'ordo romanus 1 qui décrit en détail le déroulement de la messe papale (stationale) dans les basiliques romaines, au temps de saint Grégoire.
Ainsi, le culte protestant s'ordonne principalement autour des éléments accessoires de la liturgie latine. Un lien consistant avec celle-ci, absent du rituel calviniste, n'en est pas moins conservé par Luther, ainsi qu'en témoignent les neuf chants de type choraliter. Moine augustin dans sa jeunesse, il restait attaché au plain-chant. Le fait qu'il dénomme la nouvelle liturgie « messe » (messe latine et messe allemande) confirme qu'il n'avait pas la volonté de rompre avec la tradition autrement que par le changement de langue et les cantiques de l'assemblée, ce qui n'est certes pas rien. Au XIXe siècle, le recul de la « liturgie » au sein du culte ira de pair avec la désuétude, et la quasi-disparition, du répertoire choraliter (les « chants liturgiques»), donc avec un déclin du chant, attesté par d'autres traits : égalisation rythmique des anciens cantiques, sentimentalisme des nouveaux… D'où un appauvrissement formel, musical, spirituel. La prédication parlée prendra une importance disproportionnée. Aussi se réjouit-on de voir la présente publication remettre en circulation le répertoire choraliter de Luther, et grâce à lui potentiellement restauré un lien avec le chant sacré des traditions chrétiennes et autres, à commencer par le grégorien.
Quel sera l'impact de cette publication dans le protestantisme francophone ? Retenons à ce propos quelques lignes d'Yves Kéler : « [ ... ] l'importance des chants de Luther est fondamentale pour le protestantisme. Evidemment, cette réalité est souvent méconnue, parce que les tendances théologiques, changeantes et superficielles, font ignorer cette hymnologie biblique, patristique, et son fondement dogmatique nicéen et chalcédonien. De nos jours, nous sommes à l'heure de l'à-peuprès et du manque de travail, comme ce fut le cas à d'autres époques dans le passé. Luther attache de l'importance à ce qu'il appelle l'ars celebrandi, l'art de célébrer, autant qu'à l'ars prœdicandi, l'art de prêcher. Il nous apprend une grande rigueur et un effort ardu, à la fois dans la prédication du message de l'église et dans la glorification par le chant de l'œuvre de Dieu» (p. 64).
Ces lignes suggèrent implicitement l'urgence d'un renouveau liturgique, que d'aucuns appellent de leurs vœux depuis longtemps. Il pourrait avoir lieu dans un cadre œcuménique, car les catholiques sont confrontés aux mêmes difficultés. En 2017, on fêtera le cinquième centenaire de la réforme luthérienne : ne serait-ce pas une belle occasion pour opérer un retour aux sources liturgiques ? Il conviendrait de reconstituer d'abord une célébration à l'identique, puis de s'en inspirer pour « remusicaliser » les célébrations actuelles. Il faudra à cette fin publier pour les choristes une édition séparée et pratique du corpus, si possible avec des directives d'exécution, en justifiant les transpositions effectuées, en corrigeant d'assez nombreuses défectuosités d'harmonisation (ou de copie) et en prenant en compte le problème des altérations non notées, musicaficta. L'éditeur nous promet cet indispensable recueil léger, on lui en saura gré. Choristes il y aura : si la plupart des cantiques peuvent être chantés par l'assemblée, quelques-uns sont trop longs et difficiles pour elle.
La résurrection de ces derniers sera la pierre de touche du retour aux sources. Plusieurs sont d'une vénérable ancienneté, notamment la « Litanie latine corrigée» (n° 7) avec son refrain Kyrie. .. Christe ... , qui remonte vraisemblablement aux tout premiers siècles chrétiens et nous reporte à l'origine litanique du Kyrie. Le refrain (« Seigneur, aie pitié… ») était alors un répons des fidèles entre les demandes successives de l'officiant ; il a été seul maintenu par le Kyriale comme prélude au Gloria. Luther, de même, inclut dans sa messe un bref Kyrie (n° 2) préludant au Gloria, Ail Ehr und Lob (n° 3). Les mélodies de ces deux chants, d'une belle et archaïque simplicité, sont d'origine inconnue. Il nous paraît peu probable que Luther les ait composées lui-même car elles ressemblent fort aux mélodies primitives du Kyriale, les plus anciennes du corpus grégorien. Il aura donc pu les recueillir de la tradition orale. Mais les mélodies du Kyriale sont foison, souvent de diffusion locale ; peut-être alors trouverait-on dans quelques manuscrits les originaux latins utilisés par Luther ? Quant à la mélodie de son Credo (Ich glaube an den einen Got!, n° 4), elle dérive, comme plusieurs de celles qui figurent dans le Kyriale de l'Edition Vaticane, du Credo 1 dit « authentique », peut-être d'origine grecque. .
Les deux litanies luthériennes appartiennent au genre de la cantillation : cette déclamation chantée, profération hiératique de la parole, ni tout à fait une parole, ni tout à fait un chant, crée une continuité entre parole et chant, parole et musique. C'est le lien majeur entre la messe luthérienne et la tradition grégorienne. Sa restauration pourrait être une pièce maîtresse de la rénovation liturgique. Le Recueil de cantiques de l'Eglise de la Confession d'Augsbourg contient des cantillations psalmodiques, à côté d'autres chants monodiques non mesurés; en particulier le Magnificat allemand traduit par Luther en 1520 (Afeine Seele erhebt den Herren), qui figure dans l'Enchiridion de Georg Rhau et le Gesangbuch de Joseph Klug (tous deux parus 1535) avec la très antique mélodie du tonus peregrinus, associée par les liturgies juive et chrétienne au psaume 114 (« Quand Israël sortit d'Egypte… »), donc remontant probablement à l'époque du Christ et que le Christ lui-même a peut-être chantée lors de la Cène du Jeudi Saint (cf. Eric Werner, The Sacred Bridge). Au sein de la messe luthérienne, les lectures bibliques étaient cantillées par l'officiant. Aujourd'hui, ce style vocal a disparu des liturgies protestantes et subsiste très sporadiquement dans la catholique ; en revanche, il semble rester bien présent dans le rituel orthodoxe russe, sans doute aussi dans ceux des chrétiens orientaux. Des cantillations en langue vernaculaire, l'allemand, il y en a à profusion dans les Passions d'Heinrich Schütz. Nous connaissons trois enregistrements discographiques de la plus connue, celle selon saint Matthieu ; or dans les trois, des chanteurs professionnels « classiques » réalisent à la perfection le rythme déclamatoire de la parole, d'un fort bel effet. Il faudrait que des choristes et officiants (pasteurs, chantres, diacres) réapprennent cet art traditionnel de la parole mélodisée, non spécifiquement chrétien - voir, entre autres, les cantillations hébraïque de la Tora et islamique du Coran - pour en rehausser la liturgie du culte. Celle-ci s'en verra transformée, et recouvrera la dimension sacrale qui lui manque.
La revalorisation du corpus luthérien par les églises francophones ne doit point faire oublier ou négliger les anciens geistliche Lieder qui n'émanent pas du réformateur lui-même, non plus que le psautier calviniste constitué, lui, principalement de mélodies nouvelles et très belles, d'une saveur encore modale, grégorienne. Depuis 1995, il est disponible dans une édition à tous égards remarquable, avec des paroles révisées par Roger Chapal : Le Psautier français - Les 150 psaumes versifiés en français contemporain, mélodies originales du XVI siècle harmonisées à quatre voix (Lyon, Réveil Publications).
On souhaite ardemment que l'ouvrage du pasteur Kéler concoure à faire passer, par le ministère d'une ars celebrandi renouvelée, un souffle régénérateur dans des célébrations qui en ont bien besoin: le souffle de l'Esprit, Spiritus, et du chant, afin que ce chant d'église, donc la liturgie elle-même, deviennent le « cantique nouveau» d'une Église revivifiée.
Il y a du pain sur la planche, mais l'enjeu justifie l'effort demandé.


Donnez votre avis Retour
RECHERCHER DANS LE CATALOGUE BEAUCHESNE

aide


DICTIONNAIRE DE SPIRITUALITÉ
ÉDITION RELIÉE
DS

LE COMPLÉMENT PAPIER INDISPENSABLE DE :

DS
ÉDITION EN LIGNE




EN PRÉPARATION
LA RÉVOLUTION DE L’ÉCRIT. EFFETS ESTHÉTIQUES ET CULTURELS

FOLIES ET RIEN QUE FOLIES

Fascicule I
dans la même collection
Fascicule II Fascicule III Fascicule IVa Fascicule IVb

PENSÉE SYMPHONIQUE

LE POUVOIR AU FÉMININ

JEAN BAUDOIN (CA. 1584-1650) Le moraliste et l’expression emblématique

Écrits sur la religion


L'Education Musicale


SYNTHÈSE DOGMATIQUE

Partager et Faire savoir
Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google Buzz Partager sur Digg